Le mystère de la vie et de la mort d'après l'enseignement des temples de l'ancienne Égypte

Le mystère de la vie et de la mort d'après l'enseignement des temples de l'ancienne Égypte

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« L’homme vit après la mort, et ses actes passés sont devant lui comme en un tas. » Pour l’Égyptien antique, ce que nous appelons la mort n’était pas l’anéantissement d’un être humain. Il y voyait, certes, comme nous le faisons, la fin d’une existence terrestre, mais il la considérait aussi comme la conception d’une vie future, déterminée par la manière dont le défunt avait gouverné sa conduite. L’homme, qui peut dire de lui-même : « Je suis comme Horus qui va parcourant des millions d’années », passait alternativement par les deux aspects de la vie : celui de la mort (apparente) qui était une préparation, et celui de la manifestation, ou vie incarnée ; chacun de ces deux stades étant la conséquence du précédent, selon les décrets de Maât, la Vérité-Justice. L’homme était l’artisan de son propre destin, se forgeant lui-même un sort heureux ou malheureux selon qu’il avait obéi aux impératifs de sa conscience ou suivi ses mauvais penchants. Il était « l’enfant qui marche au long de la route d’hier », la « route d’hier » déterminant ses pas d’aujourd’hui. Ces notions, familières à l’Égyptien de l’Antiquité, d’éternité de la vie, de réincarnation, et peut-être surtout la conviction que l’existence humaine est régie par une Loi divine de Justice et de Rétribution rendant chaque individu responsable de lui-même, Enel pensait que l’humanité aurait grand besoin de les retrouver aujourd’hui. Elle échapperait peut-être ainsi aux terrifiantes catastrophes qui la menacent, et d’abord au sentiment d’absurdité qui accable les enfants du XXe siècle matérialiste.

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